Par Pascal P
Kelsey Waldon est une chanteuse auto-compositrice dont les parcours est des plus simple et classique. Natif du Kentucky et ayant grandi dans une famille et un entourage qui écoutaient de la country music. Influences qui se ressentent dans sa musique très emprunte de cette forme traditionnelle ou du moins classique.
Elle nous arrive en 2007 avec un premier EP « Dirty Hands, Dirty Feet »
Puis un petit trou puisque nous ne la retrouvons qu'en 2010 avec quelques EP « Kelsey Waldon » en 2010 ; « Anybody's Darlin' » en 2012 avant de pouvoir l'apprécier sur un disque complet « Goldmine » 2014.
Cet album s'ouvre justement sur des titres très traditionnels « Town Clown » ou « Pride » … elle apparaît sur la pochette acoudée à un zinc d'un bar, pub un peu honky Tonk et sous la lumière blafarde et crue, elle semble le regard un peu perdu dans quelques langueurs ou pensées que l'on retrouve comme ligne directrice de ce disque. On remarque la fusion entre des lyriques très contemporains et une construction musicale qui nous renvoie vers les années 60 ou 70.
Le disque qui est sortie en 2016 « I've Got A Way » est sensiblement basé sur les mêmes fondements. Quelques titres sortent vraiment du lot comme « Dirty old Town » ; « False King »... toujours la présence de cette pedal steel qui pleure et appuie s'il le fallait encore un peu plus cette folle impression de nostalgie, de tristesse, d'abandon … il nous faut attendre la dixième plage et la chanson « travelin' Down This Lonesome Road » pour avoir un traitement plus moderne, plus actuelle qui nous confirme bien que Kelsey Waldon n'est pas la petite sœur caché de Loretta ou de Tammy mais bel et bien une chanteuse, une songwriter de notre siècle.
En conclusion, j'affirme qu'une chanteuse de ce gabarit, de ce talent est une pépite pour l'univers actuel de la Country Music et de tous ces affluents directs ou indirects.